lundi 31 janvier 2011

TPE Alice, Marie & Margaux. Plan du TPE & vidéo introductive.


Introduction.

I) - Contrainte.

A)- Rôle et identités sexuelles                                        
a)- Évolution rôle masculin-féminin.
b)- Domination masculine, oppression de la femme.

B)- Influence des individus 
a)- Diktats, imitation.
b)- Publicité.

C) Réglementation de la mode
a)- Normes et valeurs.
b)- Différentes selon les cultures, les pays.
c)- Limitée par le revenu.

 II)- Liberté. 

       
A)- Évolution
a)- Au fil des années.
b)- Selon les différentes classes sociales.


B)-Individualisme
a)- Style (exemple local du surf shop d'Andernos les Bains) 
b)-Affirmation du corps.
c)-Propension à l'individualisme liée à la production massive.

C)- Yves Saint Laurent et sa contribution à la



libération de la femme.






















Conclusion.

dimanche 30 janvier 2011

Introduction.


La mode se définit par un ensemble changeant des manières de paraître dans une société,  du domaine de l'apparence et de l'éphémère. Les modes vestimentaires, caractérisées par la variation rapide et interrompue des styles, constituent l'exemple le plus visible du phénomène de mode. Le thème « mode », quelque soit la manière dont on l'entende, est plurivoque (=plusieurs sens). Et cette plurovicité donne déjà une mesure de cette importance, selon le dictionnaire Culturel Le Robert. 


C'est un phénomène impliquant le collectif via la société, le regard qu'elle renvoie, les codes qu'elle impose et le goût individuel.
Cet engouement se manifeste par une certaine homogénéité des pratiques sociales (on se coiffe de telle manière, on parle de telle manière...) Etre à la mode, c'est avant tout correspondre à ce « goût du jour » .
Le souci de plaire et le goût changeant qu'implique le phénomène de Mode lui confèrent, auprès des moralistes et des critiques un statut d'instabilité, de futilité et de vanité. 
La langue anglaise distingue au contraire fashion, la mode semi-institutionnalisée, socialement approuvée, dont le type est la mode vestimentaire, et fad, l'engouement futile et quelque peu subversif, lui-même distingué de l'engouement en général (craze). 
  • Cette définition générale du terme peut etre divisée sous différents points de vue:
    - socialement, qu'on prenne le terme stricto ou lato sensu, il désigne un phénomène social aux implications très diverses qui touche toutes les sociétés contemporaines, dans la mesure où le vêtement est un élément déterminant de la constitution des identités sexuelles et un marqueur social.
  •  économiquement, la Mode est fondée sur un patrimoine de savoir-faire, de créativité mais aussi de préférences et de goûts. Ce patrimoine se constitue pour mieux se décliner ensuite dans une démarche créative. Aujourd'hui, le système de la mode est passé d'un modèle aristocratique à un modèle de marché de masse.  
  •  Identitaire, c'est le point d'articulation d'un individualisme distinctif et d'une appartenance communautaire. Elle permet aux individus de se distinguer, ou au contraire, de se ressembler.
C'est pourquoi, il nous a paru intéressant, pour introduire notre TPE, de questionner des individus de tous âges confondus à propos d'une seule et unique question; «  Qu'est ce que la mode pour vous? » 

Les réponses ont été multiples, positives comme négatives; «  Les vêtements, le style... » «  C'est une façon de s'affirmer, de se sentir bien, une envie de plaire. Le reflet de ma personnalité » « C'est quelque chose de surfait » « « Moyen d'exprimer ce que tu es » « Reflète les gouts » « Cela m'évoque défilés, magazines, vêtements, beauté, marques »
Ou encore; « C'est pour moi la haute couture » «  De la poudre aux yeux. Toute une industrie de marketing, business » « Société de consommation » « C'est pour moi une manière de se distinguer, d'affirmer un certain statut social, dire ce qu'on est ou ce que l'on voudrait être." " Evoque des noms, « Coco Chanel, YSL » 
« Défiles de mode chiants, soldes à la con » . 
Aussi, face à un sujet aussi vaste, nous avons décidé de nous centrer sur la mode vestimentaire, plus particulièrement féminine. Nous nous sommes demandé au sein de cette étude si elle représentait plutôt une contrainte ou à l'inverse une liberté. Pour ce faire, nous allons donc partager notre travail en deux parties, la première sur la contrainte et la seconde sur la liberté que cela permet et occasionne.


vendredi 28 janvier 2011

A) Rôle et identités sexuelles. a) Evolution rôle masculin/ féminin

Si la mode et ses images font partie de ces mouvements qui agitent le social, elle peuvent aussi participer à son changement et donc à son évolution. 

C'est pourquoi elles ont largement participé à la redéfinition des rôles sexuels et au remodelage des identités des sexes et ont également représenté l'élément décisif de cette évolution. Par conséquent, il est important de considérer la dimension psychologique que prend la mode tout autant que sa dimension sociologique.



Illustrons ces propos. On observe depuis quelque temps, un rapprochement des vestiaires masculins féminins qui depuis le Moyen Age, et le XIX° avait contribué à le renforcer , plaçait l'austérité du coté masculin et laissant au féminin la couleur et la fantaisie. Ce rapprochement n'est donc pas anodin, il détermine socialement le rapprochement des rôles masculins et féminins.
L'accaparement, en particulier du vestiaire masculin par les femmes définit leurs comportements  sociaux auparavant réservés a l'homme. Si la robe qui oblige la femme à la retenue et qui l'a tenue à l'écart de toute activités autre que maternelle, l'adoption du pantalon, en toute logique, a eu pour effet de la libérer physiquement et psychologiquement de ses contraintes et de l'insérer dans le circuit des activités qui lui étaient autrefois interdites (activités économiques mais aussi sportives).
Au delà des rôle sociaux c'est l'identité de la femme qui se retrouve transformée. Ce n'est donc pas totalement sans fondement qu'il est dit que « le vêtement […] est une question beaucoup plus féminine que masculine comme ne témoigne ne serait ce que l'embarras de choix existant en matière de tenues pour femmes […]. » selon Dominique Waquet et Marion Laporte dans leur ouvrage "La Mode".

jeudi 27 janvier 2011

b)- L'oppression des femmes.

L'oppression des femmes est la première forme d'oppression dans l'Histoire, elle est antérieure à la création de classes sociales. Cette oppression se manifeste ou s'est manifestée dans divers domaines dont bien entendu celui de la Mode.
ImageShack, share photos, pictures, free image hosting, free video hosting, image hosting, video hosting, photo image hosting site, video hosting siteNous pouvons remarquer une opposition dans le mode vestimentaire homme/femme, les hommes ont toujours porté des vêtements fermés alors que les vêtements ouverts ont très longtemps été imposés aux femmes. Les premiers pantalons féminins apparaissent en Perse mais ce n'est qu'en 1960 qu'ils deviennent un vêtement de mode, ceci grâce à l’annulation du décret qui interdisait aux femmes de porter un pantalon à l’école, au travail ou dans certains restaurants. C'est André Courrèges qui lance le pantalon de ville pour femmes, avec des jeans chics et des pantalons de tailleur. Certains vêtements féminins sont représentatifs de cette oppression comme le corset, qui fit l'objet de la « croisade » contre le « pressoir à corps » au XVIIIeme siècle dans laquelle s'engagea notamment Jean Jaques Rousseau (Jean-Claude Kaufmann, Corps de femmes, regards d'hommes). Plus tard, le soutien-gorge, brûlé par les femmes lors des manifestations de 1968 illustre également une volonté de celles-ci de se conformer aux hommes et de ne plus se sentir "cadenassées" dans un rôle qui ne leur convient pas. Effectivement, ces sous vêtements sont considérés, par un grand nombre de personnes, comme des symboles de la « femme objet » soumise aux désirs de l'homme.
 

The English women's Domestic Magazine a dit : "Si vous voulez qu'une fille grandisse gentiment et de façon féminine suivant sa manière et ses sensations, ''lacez la serré'' ". Ce célèbre " lacez la serré " a souvent été cité comme preuve que les filles et les femmes de l'époque victorienne étaient forcées d'éprouver la douleur de l'écrasement des côtes comme méthode délibérée de l'oppression féminine.




Les femmes ont donc longtemps été oppressées par les hommes dans leurs habitudes vestimentaires mais on constate une libération et une évolution des mentalités à partir des années 1960.

mercredi 26 janvier 2011

B)- Influence des individus. a)-Imitation, Diktats.

Dès 1890, le psychosociologue Gabriel de Tarde confirme le rôle de l’imitation au sein de la mode lorsqu’il cherche à en dégager les lois universelles, concevant celle-ci comme un moyen de créer la «présent social», sorte de vénération collective de la nouveauté par le
processus d’imitation entre les hommes.


Le sociologue Simmel (1858-1918) va plus loin en affirmant que : «l’imitation délivre l’individu des affres du choix, le signale comme la créature d’un groupe, comme le réceptacle des contenus sociaux.»
La brièveté des fluctuations de la mode impose un changement obligatoire de style. L’individu à l’impression de devoir s’adapter. Pour ce faire, il va tenter de ressembler aux «autres» dans une large mesure. Il veillera à ne pas être numéro un, pour ne pas sortir du cadre, et à ne pas être dernier, pour ne pas paraître ridicule. Comme la mode s’impose, les gens veulent la comprendre et l’intégrer dans l’ensemble de leurs idées. Ils règlent ensuite leur conduite sur celle des autres, tout en essayant de se démarquer. Aussi, c’est pourquoi on observe l’influence de nombreuses personnes, qui à leur échelle apporte une sorte de domination et deviennent des modèles, à l’image des blogs modes, dont l’influence est parfois récusée, pourtant démontrée par le nombre de visites que certains d’entres eux affichent au compteur. Lune d’entre elle, du blog «Sarah babille» affirme que «Peut-être plus encore que les magazines, les blogueuses (sauf exception) sont des femmes lambda et il est aisé de s'identifier à elles. L'effet n'est répulsif que lorsque le produit est visible jusqu'à l'écoeurement.»

 

On citera Tavi Gevinson, célèbre propriétaire du blog " the style rookie "  agée de seulement 13 ans dont le pouvoir n’est plus à prouver. Son excentricité lui a permis de contribuer en 2010 à la création d’une ligne de vêtements avec la maison Rodarte, de devenir une muse pour certains designers de Tokyo. Elle est également apparue dans un article du Vogue américain et a fait la couverture de Pop Magazine, photographiée par Jamie Morgan dans des créations de Damien Hirst, puis dans une édition du Teen Vogue magazine et du Vogue français. On l’aperçoit par ailleurs aux premiers rangs de multiples défilés, place privilégiée. Plus modestement ,on parlera du blog de Betty, The cherry blossom girl ou encore garance doré. Faisant office des promotions gratuites, leur avis importent beaucoup aux maisons de couture, qui les dotent, légitimement ou non, d’un certain pouvoir. Elles véhiculent des images parfaites, pour certaines préconçues; grandes, minces, aux photos fabuleuses, tout en visant à adopter un ton léger. Ce culte de la perfection propre à la mode renforce donc le caractère d’imitation qui lui est inhérent et les diktats de cette insitution.
En effet, les femmes sont confrontées à de nombreuses «normes» propres à la Mode devant être respectées si elles veulent y rester conforme. Le culte de la minceur en le symbole même, où chaque femme se doit d’être toujours plus mince, engendrant des résultats néfastes telles que des maladies de type anorexie ou boulimie surtout chez de nombreuses mannequins, notamment encouragé par la publicité ou les médias. (Exemple d'Isabelle Caro. Elle avait été connue du grand public en 2007 en exposant son corps décharné devant l'objectif du photographe italien Oliviero Toscani.  Elle voulait ainsi dévoiler les méfaits de l'anorexie, une maladie dont elle souffrait depuis l'âge de 13 ans et qui l'avait plongée dans le coma en 2006 alors qu'elle ne pesait que 25 kilos pour 1,65 mètre. Elle est décédée le 17 novembre 2010.) 

 

Suite à des multiples combats comme le sien, dans chaque pays accueillant les fameuses fashion week, ont été mise en place des commissions ayant pour but d'étudier et de revoir la réglementation floue concernant la sélection des mannequins.
Le Conseil américain des créateurs de mode (CFDA) a annoncé la création d’un “code de conduite” à l’attention des participants aux défilés new-yorkais. Non contraignant, celui-ci a conseillé de ne pas faire défiler des mannequins de moins de 16 ans et de ne pas faire travailler ceux de moins de 18 ans après minuit, et surtout d’enseigner aux acteurs du secteur à reconnaître les signes précoces de troubles alimentaires. Le code précise également que les couturiers qui se rendraient compte de l’anorexie d’un mannequin auraient la responsabilité de ne les employer qu’avec un certificat d’aptitude du professionnel qui le suit. Enfin, les mannequins devront être nourries de façon équilibrée pendant les défilés, et ne pas boire d’alcool ni fumer.
Si les mesures prises à New York ne sont qu’incitatives, les autorités madrilènes et milanaises ont pris des mesures fermes. À Madrid, les jeunes femmes dont l’Indice de masse corporelle (IMC) est inférieur à 18 n’ont plus le droit de défiler. La même mesure a été prise à Milan quelques temps plus tard, et fut mise en application rapidement durant les défilés milanais. Un certificat médical devra en attester. Cependant, la Fédération française de la Couture avait annoncé en septembre 2006 que le choix des mannequins était exclusivement du ressort des créateurs de mode, et que celle-ci n’avait pas à faire l’objet d’une règlementation, ce qui laisse à supposer une progression et une évolution difficile de ce sujet tabou.
Par ailleurs, les femmes sont influencées par les critères de beauté, quoi que éphémères, qui leur permettent de se conforter à un idéal jugé «beau». Effectivement, si aujourd’hui la minceur est portée au nue, ce n’a pas toujours été le cas. Les femmes rondes aux courbes généreuses par exemple, étaient autrefois bien plus appréciées qu’un corps décharné. C’est donc dans cette volonté conformiste que les femmes se voient conditionnées et se devant de ressembler à des modèles et stéréotypes de la femme idéale.
Ainsi, ces critères imposés au sein de la Mode contribue à renforcer ce phénomène d’imitation qui caractèrise cette insitution.


mardi 25 janvier 2011

b) La publicité.


 

La publicité est une forme de communication qui consiste à exercer une action sur un public à des fins commerciales. Elle présente un produit à une cible choisie et fixe son attention sur ce produit afin de l'inciter à l'aquerir. C'est pourquoi on peut supposer à juste titre que la femme influe de manière trés notoire au sein de la publicité, et encore plus à l'échelle de la publicité de mode.


Tout d'abord, les femmes occupent un rôle central dans la publicité elle même (surtout en france selon DC Meyer). Elles sont utilisées comme illustration du produit, avec des articles dont elles sont, selon certains stéréotypes, des commatrices définies (electroménager, parfums, prêt a porter féminin). Elles sont aussi utilisées en association avec le produit, c'est à dire que la femme est cantonnée au rend d'objet, elle ne fait qu'un avec le produit présenté même si le lien entre la femme et l'objet n'est pas explicite.
(publicité Tom Ford, parfois trés équivoques.)

Les femmes sont aussi souvent responsables de l'achat des vêtements pour elles et leurs familles et sont confrontés à des demandes spécifiques, elles mêmes induites par la publicité. Certains éléments, tels que les vêtements de marque, permettent, grâce à l'image que la publicité en donne, de communiquer à d'autres personnes l'image que nous voulons leur présenter (idée de paraître). La pression de posséder de tels articles peut être si intense que même si les gens ne peuvent se le permettre, ils préfèrent sacrifier d'autres besoins. L'importance que donne la publicité à l'aquisition de certains produits peut donc contraindre le consommateur à se priver d'autres besoins afin de renvoyer l'image qu'il souhaite montrer à ses semblables d'où une véritable pression exercée sur chacun d'entre nous, que nous en ayons conscience ou non et ce ne se limitant pas qu'aux femmes, bien qu'y étant particulièrement sensibles.

Vidéo Dove  contre le matraquage publicitaire trouvée sur Dailymotion.