dimanche 9 janvier 2011

C) Yves Saint Laurent

Yves Saint Laurent était un grand couturier français.




Il dirigea la maison de couture qui porte son nom durant 41 ans, de 1961 à 2002. Il est connu pour avoir popularisé le blouson noir, le look des beatniks (terme initialement péjoratif désigant une communanuté de communiste illuminé. Le terme resta et devint l'emblème d'une génération de jeunes gens "chevelus" et "débraillés") des années 1960, les sahariennes, le caban, aussi bien que les costumes de tweed, le tailleur-pantalon, les pantalons à la taille haute, les smokings pour femmes et les cuissardesEn 1966, il ouvre son magasin Saint Laurent Rive gauche, spécialisé dans le prêt à porter féminin, et trois ans plus tard il s'ouvre aux collections masculines. Yves Saint Laurent réalisera également de nombreux costumes et décors pour le théâtre et le cinéma (' Arabesque', 'Belle de jour'). A partir de 1983, plusieurs musées lui consacreront des rétrospectives. Il est nommé en 2001 commandeur de la Légion d'honneur, et fait ses adieux à la haute couture le 7 janvier 2002. Six ans plus tard, Yves Saint Laurent décède dans son appartement parisien, laissant l'image d'un homme qui, d'après Valérie Hermann (présidente de la marque Yves Saint Laurent) "par son génie, a révolutionné les codes de la mode et a su apposer sa signature inimitable".
Dès ses premiers coups de ciseaux, le couturier établit les codes nouveaux de la femme moderne. Bien avant les années 1980 et l'ère de la working girl , il conçoit les modèles qui vont accompagner son indépendance. Des vêtements simples, à l'élégance évidente : le caban, le tailleur-pantalon, la saharienne, le smoking… Panoplie masculine traduite au plus que féminin pour une génération qui, comme les hommes, allait se mettre à travailler. «Le seul vêtement qu'il a regretté de ne pas avoir inventé, c'est le jean. Un vêtement unisexe qui abolit les classes sociales », confie Bergé, compagnon d'Yves Saint Laurent mais aussi entrepeneur en confection de luxe et mécène français dans une interview à Janie Samet pour Le Figaro.

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