mercredi 19 janvier 2011

c) Propension à l'individualisme liée à la production massive.

Selon Roland Barthes (écrivain et sémiologue français du XXème siècle, auteur de Système de la mode) le vêtement répond à trois fonctions « Protection, pudeur, parure » ce qui signifie qu'en plus de protéger notre corps, le vêtement est aussi un signe, un marqueur social et un moyen de distinction. Ce moyen de distinction, selon un article extrait du magazine Sciences Humaines (« La garde robe des économistes ») se diversifie dès que les sociétés s'enrichissent. 
Dans notre société nous pouvons remarquer que les styles vestimentaires ont variés au cours du XXème siècle (siècle de la révolution industrielle et des Trente Glorieuses) car les matériaux (jersey, explosion de jean, textiles synthétiques) et les techniques de production (on passe de la machine à coudre à la fabrication assistée par ordinateur) ont évolué pour aboutir aujourd'hui à différents marchés: l'industrie de la haute couture (Dior, Chanel...), le prêt à porter haut de gamme (Zadig et Voltaire, Sandro, Comptoir des cotonniers...), les gammes moyennes (Zara, Gap, Kookaï...), les gammes plus populaires (Camaïeu, Promod...) et enfin les enseignes « low cost » (Tati, Fabio Lucci...). Autant de marchés qui offrent un grand choix aux consommateurs de différentes classes sociales donc plus de possibilités de se différencier. Nous pouvons donc dire que l'évolution de l'économie vestimentaire et l'enrichissement de notre société ont permis aux consommateurs de s'individualiser d'avantage et ont facilité la diversification des styles.

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